« La Nouvelle-Calédonie est confrontée, comme tant d’endroits au monde, à des tensions particulièrement aigües en termes de protection et de conservation de la ressource en eau », a rappelé le membre du gouvernement en charge de la politique de l’eau, Jean-Pierre Djaïwé en ouverture de la rencontre.
Le 19 mars dernier, à l’unanimité, les élus du Congrès ont adopté la PEP (Politique de l’Eau Partagée), issue des travaux du Forum H2O 2018 auquel ont pris part plus de 300 acteurs du secteur de l’eau.
Le Projet Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Ecosystèmes (PROTEGE) commence à se déployer en Nouvelle-Calédonie. La première réunion du comité de coordination territorial s’est en effet tenue mercredi 30 octobre, donnant le coup d’envoi du projet à l’échelle locale.
La campagne de reconnaissance géologique des massifs, initiée par le gouvernement, avec le soutien du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et en coordination avec le Syndicat des industries de la mine (SIM), est arrivée à mi-parcours. Avec un regard très positif des habitants des communes concernées, dans l’attente des informations qui seront divulguées en matière de réservoirs potentiels d'eau et sur l’aléa glissements de terrain.
Depuis le 22 août, un hélicoptère muni d’une boucle survole la Grande terre dans le cadre d’une campagne de reconnaissance géologique des massifs. Initiée par le gouvernement, avec le soutien du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et en coordination avec le Syndicat des industries de la mine (SIM), cette opération sans impact pour l’environnement identifie les amas de roches altérées, les réservoirs potentiels d’eau, ainsi que les zones sujettes aux glissements de terrain.
Dans le cadre de la mise en œuvre de son schéma d’orientation de la politique de l’eau partagée, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a, par arrêté, déclaré d’utilité publique dix périmètres de protection des eaux et fixé les prescriptions applicables à l’intérieur de ces zones.