Bilan de 60 ans d'hydrométrie en NC
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Résumé:
L’hydrométrie s’est peu à peu organisée en Nouvelle-Calédonie tout d’abord grâce aux efforts de l’ORSTOM, puis de la collectivité territoriale. Les réseaux hydrométriques et pluviométriques ainsi constitués en 2021 permettent de disposer de chroniques pouvant atteindre des profondeurs de près de 50 ans. Aujourd’hui la DAVAR suit un réseau de plus de 40 stations hydrométriques et plus de 80 pluviomètres répartis sur la Grande Terre, et dispose d’estimations robustes de l’aléa hydrologique.
Basé sur une culture « orstomienne », le fonctionnement en régie de l’hydrométrie se caractérise par une forte autonomie d’intervention, depuis la construction et la maintenance des stations de mesure, mais aussi à travers le développement d’outils internes pour le traitement, ou encore la bancarisation et l’analyse des données.
Les utilisations de ces informations sont nombreuses, du simple suivi saisonnier de la sévérité de l’étiage à la mise à disposition de la caractérisation du régime hydrologiques des cours d’eau suivis, elles fournissent aux porteurs de projet les métriques nécessaires au dimensionnement des ouvrages hydrauliques.
Des évolutions récentes dictées par la formulation d’une politique de l’eau à l’échelle du pays dans un contexte de recherche d’efficacité et des perspectives d’évolution sont énoncées.
Outil indispensable de planification et de prévision, en particulier dans les périodes actuelles de dérèglement climatique (crues, sécheresses), ce réseau de mesures est aujourd'hui menacé par les restrictions budgétaires que connaît notre pays.